mardi 17 janvier 2012

#108



une théière de lapsang souchong, quelques cannelés cuisinés hier. le matin après avoir posé toute la bande à l'école ou assimilé, je me pose. de quoi ai-je besoin aujourd'hui? quelle est ma priorité? 
un quart d'heure à réfléchir avant de foncer, pour ne pas papillonner, savoir où je vais.
des petits rituels comme celui-ci s'installent tout au long de la journée, depuis le début de l'année.
* je note TOUTES mes dépenses sur mon agenda. pour contrôler le flux d'argent. et ne pas me faire piéger par les petits trucs et autres machins qui sur le moment ne pèsent pas lourds, mais à la fin du mois me fichent la frousse. 
* je prévois les menus de la semaine, pour ne pas me prendre la tête avec le fameux "qu'est-ce que je vais bien pouvoir leur faire à dîner?". mais sans prévoir de jour défini pour tel plat, parce qu'on n'a pas forcément envie de manger de la raclette le jeudi juste parce que c'est écrit. je compte le nombre de repas et fait mes courses en fonction.
* je contrôle le linge : je ne mets une machine en route que si je peux aller au bout du cycle machine / sèche-linge / pliage ou repassage / rangement. ça porte ses fruits (et ça n'était pas gagné...).
* j'allège les penderies et armoires : je compte 5 vêtements de chaque catégorie, je ne garde que ceux que j'aime vraiment, le reste je donne. et je me rends compte que ça suffit amplement... pour le linge de lit je garde un jeu de rechange par lit (ce qui fait quand même 14 sets complets...), les taies d'oreiller et draps housses rangés dans la housse de couette.
* j'allège aussi mes étagères : l'accumulation de vases, bougies, petits animaux schleich, etc... me filaient la nausée... je ne garde que l'essentiel. et parfois l'essentiel c'est le vide. rien. 

quand tout ça est fait (c'est encore en cours pour certaines choses... notamment les produits de soin et maquillage dans la salle de bain...), il y a moins de choses à épousseter, moins de lessives puisque moins de linge, de la place pour circuler, l'impression d'un grand bol d'air.
reste le désir qui brûle et ne peut se concrétiser... mais il y a au moins la satisfaction de contrôler ce qui est contrôlable, et du temps pour digérer le reste...

(tu vois marielle je progresse...)