de dubaï nous avons rapporté un costume de belly dancing pour bAbette, qui agite ses petites médailles argentées en dansant. des cheichs pour les garçons, mais nous n'avons pas encore bien chopé la technique... des vêtements introuvables en france pour les ados qui ont la sensation d'avoir dans leur dressing un trésor.
de dubaï nous avons aussi rapporté beaucoup de cette énergie qui afflue comme quand on remplit un puits presque à sec, nourrie par des heures seuls à se regarder et se parler sans être interrompus par une ribambelle de lutins impatients, nourrie par l'amitié et la sensation d'être attendus pour partager des bons moments, nourris par la découverte d'un inconnu.
c'est la-dessus que je me suis appuyée hier. j'y ai pensé en pointillés, toute la journée, à la force de l'amour, de l'amitié, la beauté du monde... quand il a fallu convoquer les pompiers et les forces de l'ordre, écrire ce certificat, montrer cette lettre du médecin. depuis plus d'une longue année nous savions qu'il faudrait sans doute en passer par là, par une injonction, pour ne pas laisser leur fils, notre frère descendre plus bas que le point de non-retour.
c'était hier. le jour des 15 ans de charlotte. personne ne l'a oubliée malgré le grand chambardement.
oui, toute la journée, même si nous n'étions physiquement pas tous là, j'ai senti notre famille ensemble, près de lui. et si lui n'a pas perçu cette présence, peut-être plus tard en aura-t-il conscience...