l'année dernière, les vacances d'été avaient été pourries. vraiment. des vacances à pleurer. et l'année scolaire qui a suivi, du même acabit. si bien que cette année, en plein mois de juillet, en mettant un pied dans les vacances qui se passaient miraculeusement bien, j'ai eu la sensation de sortir doucement d'un mauvais trip. ce n'est pas que tout s'est arrangé, loin de là. mais juste que j'ai réussi à lâcher ce que je ne pouvais pas changer. (depuis quand est-ce qu'on pourrait soigner quelqu'un qui ne le veut pas?! on me l'a pourtant répété pendant toutes mes études, ça aurait dû rentrer plus vite...)
alors si vacances pourries = année pourrie, vacances trop chouettes = année trop chouette. on va dire.
et vacances trop chouettes, c'était quelques jours dans les pyrrénées, sous la flotte certes, mais avec 4 amis et 13 enfants de 14 à 18 mois, des rigolades, des remontages de bretelles, des confidences pendant la clope dehors. ça efface la pluie, cette présence-là.
c'était aussi une semaine dans une super maison bord de mer à hyères, la liberté pour les grands, des cousins en veux-tu en voilà et on ne sait jamais qui dort ce soir à la maison et qui découche, du bateau, des plages à 28 à faire pâlir les autres estivants lors du débarquement (je les comprends...), des dîners sous les étoiles. et trois petits jours chez les beaux-parents, somme toute très acceptables et même agréables (pincez-moi je rêve).
une semaine en toscane avec des amis, mais seulement 10 enfants cette fois-ci. une maison de rêve dans un tout petit village. avec des ruelles pavées et pentues, à flanc de colline. les mamas sur le pas de la porte qui s'extasient devant la blondeur de nos petits. le petit café à deux ruelles pour la gelati du soir quand les petits sont couchés et que les grands jouent au tarot sur la terrasse. une journée à sienne, une journée à la mer. les petits villages, les nécropoles étrusques, les petites églises, l'abbaye sant'antimo au milieu des oliviers... et la sensation d'être en pays connu, bienveillant.
des vacances trop chouettes vraiment. alors je parie que cette année scolaire suivra dans le bon sens. déjà des petits cailloux posés pour que le chemin soit intéressant et doux : chorale un soir par semaine, nouvel atelier parents sur la rivalité frère-soeur (tiens parlons-en...), formation deux jours par mois, comité des fêtes de l'école des petits... de bon augure?